l'Association France II Renaissance

Bonjour
est ce que l'un d'entre vous a entendus parler de l'Association France II Renaissance, dont l'objectif est la reconstruction du plus grand voilier n’ayant jamais navigué?
J’aimerais savoir ou en ais le projet et comment y participer
@+
Maurice


http://www.grand-voilier.com/cinqmats/actualites/journaldebord.htm

Bonjour Maurice

Comme toi j'ai déjà entendu parler de ce projet de reconstruction du plus grand voilier ayant jamais navigué : le cinq mâts barque LA FRANCE.

...d''ailleurs c'est sur le site que tu indiques ... dont je remets le lien avec accès direct :
http://www.grand-voilier.com/cinqmats/navigation/france.htm

Je n'en ai pas entendu parler par ailleurs par contre... et les dates d'actualisation du site ne semblent pas de toute dernière fraîcheur...(24 Aug 2001??)

Peut-être qu'en se renseignant par email : France@Grand-Voilier.com ?

Maurice, ...

Regarde un autre projet de moindre envergure est exposé sur la toile aussi...
Le Loire

Citation :

Le projet « LOIRE » vise à reconstruire sur le site des anciens chantiers navals nantais, puis à exploiter en haute-mer, de façon conviviale et solidaire, un quatre-mâts passagers/cargo.

Ce voilier est destiné à faire vivre la mer à 110 personnes dont 40 personnes à mobilité réduite, et à transporter du fret à destination des pays en difficulté.

Waouh, mais c'est super ça!!!!
Ce projet sur le Loire m'enchante plus que beaucoup, je trouve le but tout à fait louable...qui sait, peut être en serais-je un jour le commandant....


Hanelore qui rêve.... mais qui reste vigilante!!!

salut Myriam
j'ai visité ce site, c'est super mais encore dans les cartons.
en plus il prévoit 10 ans de construction, c'est un peu long pour moi.
@+
Maurice

sur ce projet de navires "accessible" aux personnes à mobilité déduite, voire handicapées mentales, les anglais ont (comme souvent en la matière) une longueur d'avance...
voir le site http://www.jst.org.uk/ le "tenacious" sera de la partie à la Tall Ship's Race
un reportage sur ce navire était passé sur France 5 (l'an passé je crois)

BENOIT

Encore un projet de reconstruction de bateau

Le bateau de Jules Verne en chantier

Source (c) www.nantes.maville.com

Il y a cent ans mourait Jules Verne, à Amiens. Du formidable visionnaire, auteur des Voyages extraordinaires, on véhicule parfois l'image d'un aventurier immobile. Cliché. Il larguait souvent les amarres, possédait ses propres bateaux. Comme ce Saint-Michel II qu'une association de Nantes, sa ville natale, va reconstruire.

Citation :

Dans sa cabine en bois de cyprès et d'acajou verni, le prolifique Jules Verne a sans doute savouré le succès de Michel Strogoff, tout juste publié. Ou réfléchi aux futures aventures d'Un capitaine de 15 ans. Le Saint-Michel II était un beau bateau. Par sa coupe, sa grand-voile de 74,25m2, ce cotre de 13 m pouvait rivaliser avec tout ce qu'on faisait de mieux, en 1876, en Angleterre. L'écrivain rendu riche par la publication, dans Le Temps, du Tour du monde en 80 jours, l'avait fait construire aux chantiers Abel Le Marchand du Havre. Une association nantaise s'est mise en tête de le refaire à l'identique, en cette année du centenaire de la disparition de l'écrivain. Elle travaille à cela dans un hangar du quai des Antilles, juste en face de la butte Sainte- Anne, où se trouve le musée Jules Verne.

« Une idée lancée dès 2000, au moment du rapprochement de Nantes et Amiens, en prévision des animations du centenaire », se souvient Catherine Cogis, présidente de cette association pour la sauvegarde du patrimoine maritime et fluvial, nommée La Cale 2 l'Ile. 400 000 € seront nécessaires pour faire renaître le Saint-Michel II qui, après avoir porté deux ans les rêves de l'écrivain, termina tristement sa carrière au service du bagne de Belle-île-en-Mer. Il reste à trouver des financements privés, mais les 87 bénévoles, encadrés par deux charpentiers professionnels, veulent faire démarrer le chantier à la fin du mois. Le 30 mars, sera symboliquement posée la quille du navire, en présence de ses parrains : l'écrivain Érik Orsenna et la journaliste de Thalassa, Béatrice Berge. « Nous nous donnons quatre ans pour le terminer », indique Catherine Cogis, qui souhaiterait ensuite lui faire emmener en balade, sur la Loire, « le public le plus large ».

Jules Verne n'était pas le voyageur immobile que décrit parfois sa légende. S'il s'est notabilisé, à la fin de sa vie, l'appel du large n'avait pour lui rien de virtuel, en ses vertes années. Comment aurait-il pu en être autrement d'ailleurs, pour un homme dont l'enfance a été bercée par le chassé-croisé des goélettes, des bricks et des trois-mâts, sur la Loire ? Bien sûr, pour pimenter ses Voyages extraordinaires, il fréquenta assidûment les bibliothèques, les colonnes des revues scientifiques et les allées des expositions universelles. Mais il s'est aussi embarqué sur le paquebot Great Eastern, une merveille de technologie britannique, avec Paul, son frère, officier de marine, afin de nourrir l'écriture de La géographie illustrée. A son bord, il s'est aventuré jusqu'aux États-Unis, au Canada, comme le rappelle le Nantais Jean-Yves Paumier dans Jules Verne, voyageur extraordinaire.

Il n'était jamais aussi inspiré que sur le pont d'un de ses Saint-Michel (du nom de son fils). Le premier n'était qu'une chaloupe de 7 mètres, mais elle l'entraîna 20 000 lieues sous les mers, devant les côtes de la Somme et de Saint-Malo. « Le Saint-Michel II lui permit de se lancer dans la navigation hauturière, au large de l'Écosse, de la Scandinavie, de l'Allemagne... », souligne Catherine Cogis. Le troisième était un yacht de 31 mètres, racheté à Nantes à un marquis capricieux qui n'en voulait plus. « Un vapeur d'acier qu'avec nos savoir-faire, nous ne pouvions pas tenter de réaliser. » Avec lui, il contourna l'Espagne pour découvrir la Méditerranée. Rarement à la barre, plongé dans ses notes. Les manoeuvres, il laissait ça à ses hommes d'équipage. Plus voyageur tranquille qu'aventurier véritable. Toujours dans le vent pourtant. Et même loin devant.

Pascale VERGEREAU.
Ouest-France du jeudi 24 mars 2005

Myriam, notre Bible à tous et aux autres
Une toute petite recherche sur la toile !

Et un détail de plus sur le Saint Michel III :

"(...) Rien de plus gracieux que ce stem-yacht avec sa haute mâture inclinée, sa coque noire relevée d'un trait clair à sa flottaison et à sa lisse, ses claires-voies à barreaux de cuivre, ses capots de teck, et l'élégance des lignes qui se profilent du couronnement à l'étrave, écrit son frère Paul."
Le Saint-Michel III est un navire métallique à vapeur avec deux mâts et une haute cheminée de 32 mètres de long. L'équipage est de dix hommes. Les représentations du Tour du monde en quatre vingt jours et de Michel Strogoff permettent la réalisation de ce rêve d'enfant : naviguer, voyager.

Pierre