Les Stagiaires du Belem
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum destiné aux stagiaires et passionnés du 3 mâts barque Belem
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 Le récit de Maxime

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Myriam Villert
Administrateur
Myriam Villert


Nombre de messages : 1754
Localisation : Orly
Nb de stages : 30
Nb de jours : 171
Nb de milles : 14 379 milles :

- Traversée Atlantique en 2008
- Maroc 2009
- Irlande 2010
- Tour de Corse 2011
- Iroise Manche Méditerranée
de 2004 à 2007

Date d'inscription : 24/05/2004

Le récit de Maxime Empty
MessageSujet: Le récit de Maxime   Le récit de Maxime EmptyMer 9 Nov 2005 - 14:08

hello Bonjour à tous...

Voici le récit de "Maxime" trouvé sur le web...

Citation :
Rêve de gosse
Tout d'abord restituons l'action. En ce qui me concerne le Bélem, c'était un rêve de gosse. Je devais avoir une dizaine d'années lorsque, pour la première fois, j'ai vu ce magnifique bateau arriver dans le port du Légué à Saint-Brieuc. Je garde un souvenir de ce bateau qui, j'en avais l'impression, ne rentrerait jamais dans le port ! Quelques temps après, je l'ai revu à l'aber Wrac'h. Enfin on l'a attendu surtout... une méchante brune au large de l'île Vierge a contraint le bateau à attendre que ça se lève pour s'engager dans l'aber. Du coup, on l'a attendu une bonne partie de la journée, puis une bonne partie de la soirée... puis on a été se coucher. C'est le lendemain matin qu'on l'a vu, amarré au coffre de la Marine National... Majestueux. Bref, quand j'ai su que l'on pouvait aller faire un stage sur ce beau bateau je me suis juré qu'un jour j'irais. Et quand pour mes 25 ans on m'a offert d'embarquer pour un stage j'étais aux anges.

Le rendez vous était pris a Saint-Nazaire le 11 avril 2005 a 9 h 30. Curieusement, pour une fois j'étais en avance. J'ai pu en profiter pour admirer le bateaux depuis le quai. Une fois a bord on m'attribut ma couchette et le mug qui me servira pendant toute la durée du stage. Après une petite balade sur le pont pendant laquelle on en profite pour faire connaissance avec les autres (47 stagiaires), le capitaine nous fait une petite présentation du déroulement du stage.

Tous les repas seront délicieux !
La manoeuvre de départ commence. Ils nous font un beau départ sur garde pour décoller tranquillement le cul du bateau du quai. Comme quoi ça marche même sur un bateau de 58 mètres ! Le passage du sas est un peu long et enfin le bateau quitte le port. C'est l'heure d'aller manger et là première surprise : le cuistot n'est pas un manche... loin de la. Et rien à voir avec un repas d'accueil un peu amélioré par rapport au reste ! Tous les repas seront délicieux... Je salive encore quand je repense aux cassolettes de saint jacques qu'il nous servira le soir. Après le repas, le groupe dans lequel je me situe est de quart (les stagiaires sont répartis en trois tiers qui font des quarts). Pendant l'heure qui suit j'ai un gros doute : je tire sur des bouts, mais globalement je ne comprends pas ce que je fait... et quand on me demande de lâcher les cargues du petit hunier volant je vous avoue que je suis un peu perdu. La consolation c'est de voir le bateau une fois les voiles établies... Instant de bonheur.
L'après-midi on nous propose de profiter des bonnes conditions pour mettre à l'eau le gros zodiac du bord pour faire le tour du bateau. Et là encore c'est magnifique. Une fois à quelques encablures sous le vent du bateau dans un "petit" zodiac c'est grandiose. Après une petite panne de moteur pendant que j'étais dans le zodiac (ce qui nous permet de constater que 5 noeuds ça va vite) on regagne le bords avec des images plein la tête et l'appareil photo.
Le reste de la journée s'écoule tranquillement, il y aura juste un virement de bord à faire, nous permettant de constater que ces bateaux là remontent vraiment mal au vent (on fait quasiment marche arrière!). Petit topo météo présenté par le capitaine (le tonton comme l'appel l'équipage). On devrait avoir un passage de front dans le journée du lendemain, et la nuit est prévu au moteur. Après le repas, le bosco nous explique comment marche les manoeuvres sur ce bateau et à quoi correspondent tout ces noms barbares. Cela devient plus clair et lorsque l'on se met au travail pour serrer les voiles, je comprends un peu mieux comment ça marche. Nous sommes au large de Belle-Ile quand je vais me coucher, nous devrions être au niveau des Glénan à mon réveil.

Nuit magique
Le lendemain sera une journée consacrée au passage du raz de Sein et du chenal du Four (au moteur) avant d'envoyer la toile au large des abers. C'est la nuit qui sera magique cette fois. Mon tiers est de quart de 4 h et 8 h le matin. Lorsque nous nous levons, le quart descendant nous recommande vivement le cirée et les bottes. La totale quoi. Une fois sur le pont, il y a 20 noeuds de vent, il pleut. Nous sommes au large de Roscoff, pas loin de la route empruntée par les cargos donc veille obligatoire sur le gaillard d'avant. C'est humide, froid, mais on en profite pour discuter avec le matelot de quart avec nous et surtout pour contempler le bateau dans la nuit. Un petit virement de bords nocturne nous réchauffera avant de poursuivre notre quart autour de la barre. Le jour (vu le temps j'ose pas dire le soleil) fini par se lever. Petit déjeuné, nettoyage du bateau, sieste. En fin d'après-midi, on aperçoit les Heaux de Bréhat. Il semble prévu de mouiller dans le coin mais le tonton n'a pas lâcher l'endroit prévu, ça sera en fait Saint-Quay, devant l'île Harbour. On en profite pour aller boire un coup a terre.
Le lendemain se passera à essayer de sortir de la baie Saint-Brieuc sans succès à cause d'un vent tournant sans cesse. Par contre il nous est proposé une activité : monter dans le mat. Pour cette première ascension on s'arrête au niveau de la première vergue. C'est déjà un peu impressionnant mais ça me démange d'aller voir plus haut! On finit par remettre le cap sur Saint-Quay pour le nuit. Là c'est très frustrant, être sur un si jolie bateau et revenir au même endroit que la veille.

Le Renard à notre rencontre
Le lendemain, route vers Saint Malo. Je réussis à remonter dans le mat à l'étage d'au-dessus. La c'est encore plus impressionnant, debout sur un câble en acier ça fait haut. On est au large du cap Fréhel. Je suis dans le mat avec deux autres stagiaires et un matelot, il fait beau et on reste là environ 20 minutes à discuter. Le matelot nous fait ferler la voile pour que l'on puisse voir comment ça marche : ça doit être sport quand il fait mauvais ! Peu de temps après être redescendu sur le pont, le pilote qui va nous faire entrer à Saint Malo monte à bord... ça sent la fin. Dernier moment magique : le Renard est venu à notre rencontre, les deux bateaux donnent de la corne et déjà l'écluse nous attends.
Ces quelques jours ont vraiment été sympa. Le bateau est magnifique. L'équipage est d'une grande disponibilité, toujours prêt à répondre aux questions, que ce soient sur les manoeuvres avec les matelots, sur la navigation à la passerelle. Bref quelques jours magiques. Seul regret, ça manquait un peu de vent. Qu'a cela ne tienne ça fera un bon prétexte pour y retourner.

(c) Maxime

yess
Revenir en haut Aller en bas
http://www.greements.com/
thomat
Moussaillon timide



Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 08/04/2007

Le récit de Maxime Empty
MessageSujet: Re: Le récit de Maxime   Le récit de Maxime EmptyDim 8 Avr 2007 - 18:22

j'étais aussi sur ce stage, c'est vrai que le vent était le grand absent, mais quand même le Belem, même sans vent c'est génial; Mon premier stage en septembre 2002 : mon rève de gosse qui se réalisait, j'ai pleuré quand je suis montée à bord. Mais ce jour là émotions fortes une demi heure avant de prendre mon quart à minuit nous avons été a été abordé par un chalutier de Bayonne à 15 milles au large de Groix. Je pars de Roscoff en septembre pour mon 7 ème stage, la plus belle manoeuvre a été en septembre 2004. Bon vent , bon courant nous sommes rentrés dans le port de Lorient toutes voiles dehors, spectacle grandiose devant la citadelle de Port Louis: un tas de petits bateau nous suivait Il est tellement beau et fier ce Belem sous voiles.
marie claire -une accro du Belem
Revenir en haut Aller en bas
 
Le récit de Maxime
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» J y suis ....
» Le récit du Commandant sur le stage n°9
» Le récit du stage par le Commandant
» Récit du Commandant sur le stage 9bis (ou 33)
» Récit de stage + photos en ligne !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Stagiaires du Belem :: Saisons antérieures :: Saison de stages 2005 :: Stage n°2 - Saint-Nazaire / Saint-Malo (du 11 au 15 avril)-
Sauter vers: